Catherine vient d’écrire un texte sur l’Ascension qui est absolument splendide.
Le texte grec est en fait très ambigu (Lc 24,34-35)
– « Legontas » que l’on traduit souvent par « QUI leur dirent », veut dire en fait « disant » – et on ne précise pas qui dit. Cela peut être les disciples d’Emmaüs qui disent.
– « Kai Autoi », traduit par « Et eux » peut tout bonnement être « et ils » (suite de ce qu’ils racontent).
Quant à la traduction liturgique elle ajoute Simon-PIERRE, ce qui n’est pas dans le texte.
Je connais personnellement cette interprétation par les travaux de membres de l’association Marcel Jousse.
Leur idée est que les récits, comme celui de Cléophas, étaient balancés: « et il est apparu à Simon », serait le complément symétrique, qui équilibre le récit. Ils expliquent et justifient cela en détail. A la fin de son récit, l’orateur prend à témoin l’autre participant aux événements.Il semble que, historiquement, cette hypothèse existe depuis longtemps.
Mais allez lire Catherine!